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Par Jean Agnes le 28 Novembre 2015 à 19:17
Christian PRIGENT
On (OUEST-FRANCE, entre autres) m’a demandé de dire quelque chose sur les « événements » parisiens du 13 Novembre. J’ai décliné, incapable d’autre chose que des banalités désolées et des rages impuissantes qui sont dans nos têtes et nos cœurs. Bien sûr, comme tous, je rumine ces « événements ». Inévitablement (d'un point de vue « sécuritaire ») on va de plus en plus nous fermer le monde, l'espace, le temps, les paroles. On est en train de le faire (et pas seulement aux frontières géographiques).
Or c'est pour combattre un nihilisme puritain, morticole et mortifère, qui est justement la quintessence épouvantable du fermé. Nous (ceux qui lisent, qui écrivent), ce sur quoi et à quoi nous essayons de travailler, c’est l’ouvert (pas seulement des frontières, des salles de spectacles, des stades : des langues, donc des pensées, donc du monde réel disposé et disponible entre nous, donc des vies vivables). Rien à céder, moins que jamais, là-dessus : aucun rire, aucune impiété, aucune obscénité, aucune aventure d'amour, de pensée, aucun jeu gratuit, aucune invention obscure.
Source : http://autourdechristianprigent.blogspot.fr/
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Par Jean Agnes le 9 Janvier 2015 à 10:12
Joachim Roncin, et tous
Les événements d'une extrême gravité qui se sont déroulés du 7 au 9 janvier doivent nous inciter à un peu de dignité. Alors que les commentaires d'opinion n'ont pas manqué de se déverser par flots incontrôlés, il n'y a, hormis le soutien sans faille à l'indignation générale que deux attitudes respectables.
L'une est que le temps de l'immédiat doit être mis à sa place. Il y a un temps pour l’analyse, la compréhension.
L'autre est qu'un grand deuil n'est pas tapageur. Faire silence s'impose.
Il y a aussi un temps pour l'action : loin du blabla moralisant. Car ces situations ne sont pas sans rapport avec la dérive passive du dernier quart de siècle.
Tout autre comportement serait indécent.
Pourtant, les spécialistes du genre n'ont pas pu se se retenir. On aurait pu espérer que devant l'ampleur d'un tel drame chacun ait à cœur de laisser un temps ses dogmes, et pense à l'unité. Que nenni : chacun de continuer comme devant. Quel serait donc l'événement qui ferait enfin bouger les lignes ?
C'est à ce contexte détestable qu'il faut s'attaquer, celui de la dégringolade du sens et des fractures béantes, dont il est impossible de se satisfaire.
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Par Jean Agnes le 6 Juillet 2014 à 18:59
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Par Jean Agnes le 4 Juillet 2014 à 09:28
Nous célébrons le culte du Saint Socle.
Réac-teur
Aujourd'hui, 4 juillet 2014 : 9 ans, 2 mois 12 jours
Il y a un avant et un après l'Apparition du Socle...
Extrait d'actualité : le socle du Collectif
Le collectif « Pour un avenir solidaire » note avec intérêt la volonté du gouvernement d’ancrer l’égalité filles-garçons dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture qui s’intègre dans l’ensemble du parcours scolaire des élèves (...) Il juge très positif que l’égalité entre les filles et les garçons fasse désormais partie du quotidien professionnel de tous les enseignant-e-s, personnels d’encadrement de l’Education nationale (IA, IEN, IPR), en se félicitant qu’elle ait une place centrale dans leur formation initiale (ESPE) et continue. Le collectif « Pour un avenir solidaire » prend acte de la volonté de densifier les outillages pédagogiques en les étendant à tous les enseignants. (...) Cependant, le collectif « Pour un avenir solidaire » constate que le plan d’action proposé comporte quelques incertitudes.
Pour un commentaire de texte Avenir Solidaire
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Par Jean Agnes le 3 Juillet 2014 à 11:30
Nous célébrons le culte du Saint Socle.
Réacteur sur Socle monobloc (Source : Léal S.A.)
Aujourd'hui, 3 juillet 2014 : 9 ans, 2 mois 11 jours
Il y a un avant et un après l'Apparition du Socle...
Pour une sitographie édifiante : Socle commun via Google
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