Philosophie de l'éducation, mésologie, pédagogies
Il nous faut désormais faire le deuil de ce qui fut l'horizon de sens révolutionnaire du mouvement Freinet.
C'est pourtant déjà une vieille histoire, à laquelle nous n'arrivons pas à nous résoudre
Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. L'année 2016 a commémoré, embaumé, fossoyé, en lieu et place de dynamiques de germination nouvelle. En 2017, on retiendra l'allégeance aux pouvoirs, la complaisance pour les idéologies.
Nous qui avions cru - voulu croire - à une recrudescence possible des idéaux pédagogiques, à un éveil revigoré de la pensée critique en éducation scolaire, sommes tenus d'assister passivement à la banalisation des plus vigoureux messages.
Tenue à distance, ou à l'inverse, absorbée dans le processus d'insignifiance pédagogique, cher aux stratèges de la pensée néolibérale, la pédagogie alternative à vocation sociale libératrice, est plus que jamais réduite à une option le plus possible minoritaire dans un monde où tout se vaut.
- Pour rire un peu, un souvenir de "débat anecdotisé" : http://www.cahiers-pedagogiques.com/Freinet-un-neo-liberal
Avertissement. Ces remarques hâtives ("genre blog") sont extraites du contexte de l'étude d'ensemble du phénomène de désamorçage des alternatives éducatives et pédagogiques, au profit d'une totalité boueuse.