•  Osons les migrations 

    Migrations

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  • Reprise d'un billet plus ancien, dont l'actualité ne faiblit pas...

     

    Tous citoyens ? Pas moi, M'sieur, puisque je ne suis plus convié au grand banquet, et exclu des affaires publiques. Je reste interdit de séjour de fait sur les divers pans de mes compétences supposées (à supposer que j'y ai travaillé, et avec d'autres, depuis quarante ans). Je ne suis pas citoyen, depuis un bon bout de temps.

    Tous citoyens

                                                                                 Agora

     

    Mais d'autres, non plus, si on retient :

    "L’image du citoyen qui se dégage de l’ensemble de nos lectures serait celle-ci : est citoyen(ne) la personne qui fait passer l’intérêt général avant son intérêt propre et/ou immédiat. Il ou elle reste en éveil par rapport aux enjeux de la cité, il s’informe sur un certain nombre de sujets politiques au sens noble du terme. Être citoyen, cela renvoie à une quête de conditions de vie optimales pour le plus grand nombre."

    (Source : Delphine Huybrecht, Un nouveau cours de citoyenneté ?)

    On trouve aussi sur la toile genre google+wiki ce genre de définition :

    "La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu comme membre d'une cité nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. .."

    Ce n'est pas la moindre des roueries paradoxales dont le discours actuel abreuve, en espérant qu'un jour, tout le monde y croie.

     Loin d'être individuel, le cas est un indice problématique : je me suis méfié, dès que j'ai vu monter il y a un quart de siècle le discours de la citoyenneté, désormais déréalisé, et compris quelle idéologie il annonçait.

     

    Le terme même est un piège sans fond : de la citoyenneté exercée dans la coexpérience, au slogan vide et hypocrite, il y a une éternité.

    En attendant, on peut toujours se consoler en s'imaginant citoyen du monde, ce qui a plus d'allure qu'adepte de la Nation Française ;  ou en rêvant à la citoyenneté européenne, dont peu se soucient dans l'action.

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  •  

    Comment moi-je, qui suis jugé incompétent,

    pourrais-je prétendre à inculquer à quiconque quelque "compétence" ?

     

     

     

     A propos de : Une mystification (Elsa Avet), http://www.questionsdeclasses.org/?Une-mystification

     

    J'ai lu cet article avec grand intérêt : c'est au moins un rappel et une piste. Il me semble qu'un tel sujet mériterait un tir groupé, et telle approche entrer dans le cadre d'un dossier collectif.

     

    Oublier les compétences 

                                                 Source : Le Repaire des champions

     

    Nous ne nous sommes jamais intéressés à cette "notion", montée de toutes pièces, et qui est une ânerie. Quant au "socle"... Le sommet sera atteint par "socle de compétences". Ce qui fit les bonnes feuilles des "Cahiers Pédagogiques".

     

    Impossible d'ailleurs d'en débattre, dès lors que les notions imposées sont considérées comme intouchables. Et dans un cadre imposé par le discours de domination : nous n'avons pas le choix des armes : se battre avec un bâton contre celui qui a l'épée...

     

    Et inutile, dès lors qu'elles sont analysées comme telles, et item significatif de l'idéologie scolaire. C'est en effet dans le cadre très néo-positif de la croyance en l'efficacité de l'école que fleurissent de tels items, sans se préoccuper des tenants et aboutissants. Je considère celui-ci comme intéressant "point problématique", sans pour autant lui attribuer autrement plus d'importance qu'il n'en a.

     

    Quelques points de vue des chers collègues universitaires, habiles jésuites à ménager la chèvre et le chou.

    - Revue Rue Descartes (Les compétences en question, 2011)

    - Sofphied : http://www.intefp-sstfp.travail.gouv.fr/datas/files/SSTFP/2013_JE_Competence_en_education_et_formation_Sorbonne.pdf

    - Quant au Célèbre Pédagogue, il eût été étonnant qu'Il n'ait pas statué (comme de tout) : avalanche de considérations en ligne (v. avec Google !). Et même en faire-valoir réciproques : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/02/contre-l-ideologie-de-la-competence-l-education-doit-apprendre-a-penser_1566841_3232.html

     

    Nous voilà sommés de réagir ? Quoi, nous serions tenus de " travailler à une analyse critique de l’approche des compétences en pédagogie" alors que nous l'avons écartée d'emblée, non seulement du fait de notre expérience enseignante et collective, mais aussi en raison de notre travail théorique ?

     

    ---

    On perd son temps en rajoutant du discours sur le discours. Quelle alternative ? Il me semble qu'une des voies serait dans le cadre d'un laboratoire d'idées, de susciter une "analyse critique du discours scolaire", pour ce qu'il est, non pour ce qu'il inflige. Les outils théoriques existent, mais on ne voit pas les spécialistes de l'analyse de discours s'y risquer !

     

    Quoi qu'il en soit, la critique ne peut émaner aujourd'hui d'une voix individuelle, supérieure, fût-elle celle du Génie Elle ne peut être portée que de manière collective.

    http://www.aléasphilosophiques.fr/pour-un-observatoire-du-discours-scolaire-a107510830

     

     

     

     

     

     

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    L’importante fréquentation de ce site est encourageante. Elle incite à continuer.

    Partir en reconnaissance

    Le cadre : il s'agit ici de tenter de pratiquer un questionnement en toute indépendance. De cibler des points problématiques, de chercher des pistes. De lancer quelques bouteilles à la mer, dont nul ne peut prévoir où se liront les traces.

     

    Rappel : les cartouches de commentaires ne sont pas ouverts

    Ils sont ailleurs, comme sites et blogs ici francophones, innombrables et désordonnés. Aux répliques immédiates, préférons le débat construit

     

    Je remercie donc tous les lecteurs anonymes. Il nous faut cependant aller plus loin : les textes en ligne permettant le retour, critique et constructif. Vive la coexpérience de pensée.

    A l'interactivité, ajoutons l'interaction : il est possible de tendre ensemble à organiser des échanges. Et vous pouvez toujours me joindre par courriel.

     

    Bien sincèrement, Jean Agnès

     

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    En lieu et place de discrétion, de recueillement, de sobriété...

    D'échange...

     

    L'improbable clerc

     

    Pris d'incontinence verbale et morale, nos néo-curés n'ont pas pu se retenir. Ils ne guériront sans doute pas.

    Sont-ils une poignée ? Une armée ? Une batelée ? Une nuée ?

     

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/15112015Article635832165116108052.aspx

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/15112015Article635832188056357982.aspx

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/15112015Article635832163826734992.aspx

    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Quelle-pedagogie-pour-aborder-les-attentats-du-13-novembre-2015-a-Paris-avec-des-eleves

     

    Et puis, chacun à son poste ! Il y aurait, dans ce pays évolué, des paroles d'orateurs meilleures que les autres ?

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/15112015Article635832163095856252.aspx

     

    A suivre... :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/17112015Article635833304318403561.aspx

     

    Et en remettre une couche...

    http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/11/27112015Article635841946597450967.aspx

    Etc.

     

    Cette pratique est très préoccupante, d'autant plus qu'elle est durable.... Le problème est celui de la main-mise d'une faction idéologique sur le bien commun. Disons que celle - plus discrète dans l'espace public actuel - se réclamant de la religion - se limite à un public captif, tandis que nos clercs revendiquent l'ensemble de la chose publique éducative. Ils sont d'ailleurs - vs toute philosophie qui doute - réponse à tout. 

     Nous souvenant de la formule de Geneviève Tabouis, « Attendez-vous à savoir… », « J'ai encore appris… »,« Et vous saurez… » il n'est pas difficile de prévoir en l'occurrence " les dernières nouvelles de demain".

     

    A chacun de jouer : une petite revue de presse quotidienne des médias scolaires permet d'alimenter ce sujet emblématique du blocage actuel. En attendant des recherches construites...

     

    Pour changer de paradigme, c'est à dire pour retrouver le goût d'une démocratie vivante, où nous nous gouvernerions nous-mêmes, il faudrait que la parole soit partagée, et non confisquée par les grands prêcheurs et figée dans les déclarations des appareils. L'auteur et l'acteur collectifs ne sont pas pour demain.  

    En attendant, le débat est fermé.

     

    A suivre, sans surprise.

     

     

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